Ou comment on se retrouve dans la 4e dimension (1)

Alors voilà, c’est une histoire toute simple, ou presque.

C’est l’histoire d’une rencontre entre deux personnes (des parisiens qui, comme tout parisien qui se respecte, sont des provinciaux). Deux êtres que l’on appellera, Monsieur Caillou (lui) et Mademoiselle Chou (elle, ou moi). Oui, les surnoms sont assez ridicules mais c’est pour mettre un peu d’ambiance. Car, dans la vraie vie, ils n’ont pas de surnoms. Ils s’appellent tout simplement par leurs prénoms. Pour Mademoiselle Chou, le prénom de Monsieur Caillou est un mot d’amour en soi (guimauve, guimauve). A, respectivement, 45 et 35 ans, ils ont déjà bien vécu. De bonnes choses, comme des moins bonnes. Ils ne refont pas leur vie, ils la continuent avec l’envie que les choses soient simples. Quelques mois après leur rencontre (en juin 2011), Monsieur Caillou demande à Mademoiselle Chou de venir partager sa petite salle de bain. C’est chose faite en mars 2012. Là, Chou a découvert que Caillou ne savait pas lire un mode d’emploi suédois, c’est pas grave, à lui les muscles à moi le sens de l’assemblage. Surtout, il y a écrit Caillou/Chou sur la boîte aux lettres, avec un gros coeur en dessous ! Après des vacances de l’extrême plutôt réussies en août, Mademoiselle Chou propose à Monsieur Caillou, l’air de rien mais la peur au ventre (la peur d’un « non), d’arrêter de s’enfiler sa dose de contraceptif, histoire de voir s’ils peuvent survivre à la véritable aventure de l’extrême : se reproduire.

Là, il faut faire une petite pause, pour revenir sur leur vie d’avant.