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C'est encore loin demain ?

14 octobre 2014

Trois mois

Voilà, il y a trois mois, mon petit monde s'effondrait sur lui-même.

Depuis des semaines, MonsieurCaillou ne croyait plus en nous, ou plutôt, afin de relancer notre histoire, il n'a pas trouvé mieux que de se réfugier après d'une collègue. Pendant des semaines, il m'a menti, il a rompu notre "pacte" d'amour, il m'a trahie.Surtout, à aucun moment (aucun moment), il n'a jugé bon de me parler de ses doutes, de ses questionnements, de ses envies.

Il y a trois mois, je l'ai dont jeté hors de notre appartement, notre foyer. Il a disparu dans la nature, me laissant seule, avec mes pansements sur le ventre (j'étais sortie de l'hôpital trois jours avant), sans emploi (puisque nous nous étions mis d'accord quelques semaines avant que le licenciement était la meilleure des solutions en attendant sa mutation), sans véritable explication de sa part (il a mis des semaines à parler, et à se contredire).

En août, j'ai trouvé refuge auprès de ma famille et de mes amis, pour me reposer, pour me remettre de ce choc. Surtout, il était hors de question pour moi de m'effondrer. Mon petit monde s'est effondré, mais pas moi. Je ne pouvais pas me faire ça.

Qui vit à Paris sait la difficulté de trouver un logement lorsque l'on est sans emploi. En septembre, j'ai relevé le défi, non sans mal. Depuis 15 jours, je suis chez moi. Et je passe des entretiens. Normalement, si de bonnes choses se confirment, je devrais même retourner travailler dès novembre. J'avance, je prends soin de moi et de ceux que j'aime.

Ce blog n'a plus lieu d'être maintenant, il n'y a plus de pma dans ma vie. Toutefois, je vais le laisser en ligne, témoignage d'un chapitre de vie. Un témoignage qui pourra peut-être servir. Je vous souhaite tout le meilleur.

 

 

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14 juillet 2014

Game over

Donc, pendant que j'étais hospitalisée, MonsieurCaillou flirtait avec une collègue.

Que dire ?

Rien, c'est la claque.

C'est tellement violent que je ne m'effrondre même pas.

Mais le jeu est terminé.

11 juillet 2014

De retour à la maison

Et voilà, je suis rentrée hier à la maison, après 48 (longues) heures d'hospitalisation. Tout s'est bien passé, mes épaules tirent un peu et je marche comme une mamie, mais ça va. Merci beaucoup pour vos petits messages d'ici et d'ailleurs.

Après l'intervention, Zorba, la chirurgienne de choc, est venue me faire un petit débriefing. L'idée générale était la suivante : je n'étais pas folle, il y avait bien quelque chose qui clochait dans mon bas-ventre et il était temps d'intervenir ! Quel bilan, non ?

Donc, Zorba a procédé à une coelioscopie exploratrice, elle a non seulement retiré mon appendice - qui avait la taille d'une amande dans sa gangue -  et a trouvé deux autres foyers d'endométriose (dont l'un derrière l'utérus). Surtout, mon appendice toute endométriosée était gentiment mais sûrement en train de s'attacher à ma trompe droite. Zorba a pu tout retiré et en a profité pour me faire également une hystérographie. Visiblement, tout va bien. D'ailleurs, elle a confirmé que mes ovaires n'ont pas l'apparence d'opk. Pour elle, tout va bien dans le meilleur des mondes de mon bas-ventre. Elle préconise maintenant des fiv, puisque sauf erreur de sa part, notre problème d'infertilité est d'ordre masculin maintenant. On verra cela fin août. Là, aujourd'hui, on se met en pause et on se repose !

 

3 juillet 2014

Des nouvelles

Presque deux mois sans passer écrire ici. Pourtant, je passe sur vos blogs, en sous-marin. Je lis les bonnes nouvelles et les moins bonnes. Avec une certaine distance, pour moi-même. Je me sens "hors la pma". Alors que ce n'est pas le cas, au contraire. Le combat continue.

Dans une heure, je rencontre l'anesthésiste pour une intervention programmée pour la semaine prochaine.

Zorba a tranché, il faut m'enlever l'appendice (enfin, si je suis d'accord...comment dire, est-ce que j'ai envie de me faire enlever un truc qui me fait mal, qui ne sert pas à grand chose et qui en plus me rend peut-être stérile, bah, non, soyons fous, gardons le !) et procéder à une inspection en règle de mon bas ventre afin d'éradiquer tout foyer d'endométriose que Zorba croisera sur son chemin.

Fin août, je rencontrerai un nouveau gynéco ès pma, avec un bas ventre tout beau? tout propre !

En attendant, ce sera les vacances. Car, en deux mois, il s'en est passé des choses. J'ai été licenciée ! Pour mon plus grand soulagement. Pour l'instant, je ne profite pas encore beaucoup de ce nouvel état et j'ai envie de prendre le temps de réfléchir à la suite professionnelle, même si je passe déjà des entretiens. Quant à la mutation de MonsieurChou, elle nous rend fous. Rien n'est encore décidé. Mais libérée de toute obligation, je suis disposée à le suivre partout.

Enfin, nous avons fait un petit voyage (10 jours) dans un pays magnifique, que je rêvais de découvrir. Un pays à la croisée des religions, où les grenades poussent comme des pommes. On y était bien et on chérit nos souvenirs jusqu'au prochain voyage. (genre, un petit voyage immobile de 9 mois, ça nous irait bien :-) )

16 mai 2014

Le lac des cycles

Le lac des cycles...Voilà ce que j'ai écrit dans mon agenda il y a deux jours en rapportant la date de ma réservation pour le ballet (version Noureev, à Bastille en mars 2015). Tout va bien, tout va bien, je me projette dans le temps, j'ai des projets sans rapport avec la pma, les enfants, le couple, l'infertilité, etc... ;-)

Alors, bon, reprenons...hier, c'était rendez-vous avec Zorba la Grecque. 2h45, oui parfaitement : 2h45, elle avait 2h45 de retard sur son planning. J'avais rendez-vous à 16h, avec mon petit quart d'heure d'avance. J'ai eu le temps de finir un livre au parc (la secrétaire est adorable, elle conseille vivement d'aller se balader et de profiter du soleil plutôt que de s'énerver en choeur et devant ses yeux :"je vous appelle sur votre portable si ça bouge", il va s'en dire que cela n'a pas bouger). Mais reprenons. Quand je me suis enfin retrouvée devant Zorba la Grecque, j'ai découvert qu'elle ne savait pas que j'avais passer un scanner suite à l'écho réalisée par le Meilleur des Meilleurs, Dr. Romano. Non seulement, elle ne le savait pas mais elle n'avait pas les résultats dudit scanner. Là, faut l'avouer, j'ai vu rouge. Finalement, la secrétaire lui a trouvé ça et Zorba a passé dix bonnes minutes au téléphone avec Romano pour comprendre le fin mot de l'histoire (Romano fait aussi des heures sup').

Bon, je mets fin au suspens insoutenable : j'ai de l'endométriose...oui, Mesdames, mais attention, uniquement, oui uniquement sur...l'appendiceite ! D'où LA MASSE...c'est mon appendiceite (oui, je l'ai toujours) couverte (est-ce le mot ?) de ma muqueuse utérine échappée et qui vient se coller à mon ovaire droit.

Soit. Bon, ben y'a plus qu'à m'enlever l'appendiceite et on passe à autre chose ?

Visiblement, c'est pas si simple. Mon dossier va passer en "staff" (avec l'accent grec, c'est plus rigolo encore comme formule, car on le sait, on manque de mots en français) le 30 mai. Et je revois Zorba le 12 juin. Là, j'en saurais plus quant à l'avenir de mon appendiceite. On va cohabiter encore quelques semaines (mois?).

Autrement, pour ce qui est de mes ovaires qui ne seraient pas opk, Zorba me recommande à une de ses consoeurs du service pma de l'hôpital. Pour elle, l'endométriose n'est pas forcèment la raison de mon infertilité mais à la lumière de toutes ces nouvelles données (plus opk et endo), toute l'investigation est à refaire ou presque. ça promet et surtout, en faisant un pas en avant, j'ai aussi (et surtout) l'impression d'avoir fait trois sauts en arrière sans passer par la casse "nous avons fait un bébé".

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28 avril 2014

la vie c'est ce qui arrive quand on a d'autres projets

Voilà, dans ma tête, depuis un mois, je fais ça :

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Mais comment en suis-je arrivée là ? (petit rappel pour raccrocher les wagons)

Nous sommes donc en avril 2014, soit 20 mois sans contraception et pas une seule grossesse (ou peut-être une accroche sans succès). Je suis opk et mon conjoint ne nous fait pas de beaux spermogrammes. Suivie dans le privé, j'ai fait des simulations et une seule iac. Depuis janvier, nous sommes en pause, pour diverses raisons et notamment parce que dans mon bas-ventre, à droite, se trouve une masse qui ne me plait pas. Elle n'intéresse pas LeGrandSec (aka le gynéco pma du privé à 100e la consultation de 15 minutes) mais trouble ma généraliste qui s'en occupe. (fin du rappel)

Sur les conseils de ma généraliste, j'ai donc passé une seconde irm. Les résultats ont confirmé la présence de cette masse sur (accolée à) mon ovaire droit et le fait qu'elle n'évolue pas. Ma généraliste se fend donc d'un courrier pour que je rencontre un chirurgien gynécologue dans un hôpital parisien (et à 10 minutes à pied de la maison, bonheur).

Et là, je tombe sur Zorba la Grecque. Une furie. Une furie avec 1h30 de retard (j'ai eu le temps d'aller faire 45 minutes d'attente pour régler ma consultation qui n'avait pas encore eu lieu, de lire 130 pages d'un roman, d'écouter le dernier album d'Arcade fire et de répondre à une dame perdue). Une furie qui ne comprend pas pourquoi je viens sur les conseils de ma généraliste alors que je suis (mal) suivie en pma (et dans le privé en plus). Que cette masse n'est rien du tout, tout au plus un fibrome et que "non, Madame, on ne vous opérera pas". Ok, très bien, en même temps, hein, j'ai pas spécialement envie de me faire ouvrir (et puis j'ai même pas demandé ça). Mais quand même, j'ai une masse sur un ovaire et je ne tombe pas enceinte. Peut-être un rapport de cause à effet serait-il à démontrer (au moins pour la tranquilité de mon esprit) ? Cette masse me cause en outre des gênes. Mais visibelement, les douleurs pendant les rapports sexuels ne sont pas une raison pour opérer. Zorba la Grecque finit quand même par m'ausculter. Et là, le ton change (d'un cran). La masse est là et bien là, Zorba la sent sous ses doigts ("vous êtes maigre, on sent tout", merci pour le compliment). Elle daigne regarder mes irm ("Mais où avez vous fait ces examens ? Ici nous sommes bien meilleurs, nous sommes les meilleurs, blablabla", oui, je cite). Elle tourne le truc dans tous les sens et finit par m'ordonner alors de faire une écho avec le MEILLEUR échographiste du monde, ici même, dans son bel hôpital public.

Rendez-vous pris pour dans 15 jours.

15 jours plus tard, le coeur presque léger, me revoilà à attendre pour me faire observer l'intérieur de moi-même par le MEILLEUR échographiste du monde. 1h15 de retard (y'a du mieux) et un personnel au petit soin (vraiment adorable).

C'est la culotte à la main que je fais la connaisse du Dr. Robert Romano, lui-même, en personne. En moins de deux, je me retrouve la sonde bien placée et c'est parti mon kiki. Non content de me triturer l'intérieur, le Dr. Romano me passe à la question pour comprendre le pourquoi du comment de ma présence. "Hein, vous êtes dans le privé ? pourquoi vous êtes là alors ?"...parce que ta copine Zorba la Grecque avait très envie de me voir souffrir le martyr et me faire dire adieu à mon intimité. Zorba veut bien me faire comprendre que je n'ai rien et qu'il faut que j'arrête de venir embêter les pauvres médecins (et professeurs) de l'Hôpital public qui ont autre chose à faire et des vrais patients à voir.

ça dure, ça dure...et le Dr. Romano s'énerve, souffle, parle dans sa barbe tout en questionnant tout haut sur mon parcours quand soudain, oui, soudainement, il m'annonce que mes ovaires n'ont rien d'opk. Que si toutes les patientes opk avaient des ovaires pareils, on serait sauvé ! Uppercut en pleine face. En revanche, cette masse l'intrigue, voire l'inquiète même si c'est pas mortel. Verdict ? Cette masse serait une forme d'endométriose mais il réserve son diagnostic et veut revoir mes autres examens (précieusement gardés par Zorba). Et hop, retour d'uppercut. MlleChou : KO.

Le lendemain, message sur portable, Romano a réfléchi à mon cas et veut me poser quelques questions (et en plus mes examens antérieurs sont ni faits ni à faire, "mais où êtes-vous allé ???"). C'est veille de week-end, je ne l'ai que le lundi matin à la première heure. Non, je n'ai pas été opéré de l'appendicite, non, je n'ai pas plus mal pendant mes règles. J'apprends qu'il veut me faire passer un scanner avant de revoir Zorba. Ses secrétaires vont m'appeller pour fixer un rendez-vous.

Voilà, j'en suis là. En 20 mois, j'aurai entendu plusieurs diagnostics contradictoires. Alors, je fais de l'apnée, car quelque chose me dit que les semaines à venir vont être pénibles. Opk ? endométriose ? Plusieurs fois avancés, ces diagnostics ont été réfutés tout autant de fois. Le mystère reste entier.

Par ailleurs, MonsieurCaillou a fini par partir au bout du monde (et deux cycles qui sautent) pendant que mon patron décide de me licencier, puis finalement revient sur sa décision, et change mon emploi du temps à sa guise, ou presque. Le tout à coup d'engueulades carabinées, l'ambiance est survoltée. Le Médecin du Travail, face à la situation critique lors de mon entretien annuel, m'a directement proposé de me déclarer "inapte" au travail pour m'assurer d'un licenciement rapide. J'ai refusé mais je le revois dans un mois pour faire un point.

Autrement, ça va bien (apnée, apnée). Je trouve juste qu'il fait un peu frais pour une fin avril, pas vous ?

25 mars 2014

Doctissimo - Le verdict

Une semaine de retard et des règles très abondantes plus tard (pas mon genre), j'ai décidé de croire que, oui, il y avait bien un positif (certes très léger, léger) à j30. Oui, mes yeux ont bien vu. D'ailleurs, le lendemain, le négatif ne laissait pas de doute et la comparaison des deux tests était sans appel.

Voilà, j'ai décidé de croire cela, qu'au bout de 18 mois d'essais il y a eu une accroche. Qui a duré ce qu'elle a duré. Mais j'ai envie d'y croire. J'ai envie d'y croire après ce cycle si bizarre. Tant pis si c'est une histoire que je me raconte. C'est au moins une histoire qui ne fait de mal à personne et qui me fait un peu de bien. C'est négatif, certes, mais pendant quelques heures, ce fut positif. Et y croire me fait du bien, un peu.

22 mars 2014

Doctissimo

20 février : règles

j1 à j14 : prise d'huile d'onagre (3 gélules le soir)

j15 (ou dpo1 si...) :  spottings rosés, dès le matin et toute la journée

j16 (ou dpo2) :  spottings rosés

j17 (ou dpo3) :  spottings rosés

j18 (ou dpo4) : invasion de boutons sur le front

j19 (ou dpo5) :  spottings rosés et mauvais goût dans la bouche (sensation qui dure depuis)

Dans la nuit de j20 à j21, je rêve que je suis enceinte car mes seins sont gonflés (ce qui n'est absolument pas le cas).

j21 (ou dpo7) :  spottings rosés

j23 (ou dpo9) : pertes de gouttes de sang

j24 (ou dpo10) :  spottings rosés

j25 (ou dpo11) :  spottings rosés

j26 (ou dpo12) :  spottings rosés

j27 (ou dpo13) :  37,1° ; aucun spotting

j28 (ou dpo14) :  37,1° ; aucun spotting

j29 (ou dpo15) :  37,1° ; aucun spotting, je n'ose plus aller aux toilettes de peur de découvrir du sang en m'essuyant (amis de la poésie, bonjour)

j30 (ou dpo16) :  37,2° ; aucun spotting, test Clear*blue très très pâle fait en arrivant au boulot (et donc pas avec le premier pipi du matin), j'ai toujours ce mauvais goût dans la bouche mais aucun autre symptôme.

j31 (ou dpo17) : aucun spotting, nouveau test (même marque), clairement négatif. Je sens toujours aussi mauvais du bec et c'est le retour des cycles à rallonge.

 

 

19 mars 2014

Mon week-end de nullipare

Ce week-end, c'était virée au plat pays pour les 40 ans de ma GrandeAmie de fac. Qui dit week-end dit amis, qui dit amis dit famille.

Il y avait donc GrandeAmie (un mari, deux filles, un chien et une maison de 350m carré, non je ne mens pas, y' a 7 chambres).

Il y avait donc LaGrandeGirafe (un mari, une fille, un garçon, un chat et un petit parcours pma pour opk réglé sous clomid).

Il y avait donc la soeur de la GrandeAmie (un fils, un nouveau compagnon et une séparation pas encore digérée).

Il y avait donc nous (un MonsieurCaillou, une MlleChou, zéro enfant, zéro animal).

Voilà pour ceux qui dormaient sous le même toit. Car il y a une grosse fête pleine de monde. De toutes les nationalités. De toutes les couleurs. De toutes les saveurs.

Et un seul couple nullipare, je te le donne dans le mille : nous ! Youpi !

Voilà, voilà, voilà. Pendant trois jours, l'emploi du temps a été réglé sur les heures de siestes, de biberons, de bains, de changements de couches, de dvd de la "Rein*e des Nei*ges" (passé presque en boucle), de conversations passionnantes sur les couches Truc, les régurgitations, les accidents nocturnes, la maîtresse pas top, le nouvel emploi du temps du grand et j'en passe. Le tout ponctué de grands moments de solitude. Pour moi la solitude. Quand on est questionné sur le "comment s'est passé ton entretien ?" (c'était vendredi soir, ça a duré 1h40 et j'attends des nouvelles, merci de demander !) et qu'aucune phrase ne peut être terminée ou s'évanouit dans les airs quand un drame (ou un miracle, "elle rampe !") enfantin se produit. Là, d'un coup, d'un seul, tu sens bien que tu ne vis plus la même chose que tes amies de longues dates (on faisait nos études ensemble, autant dire qu'on a un peu fait les 400 coups) et que tes petits drames du quotidien ne font pas le poids. Tu sens bien qu'il ne faut pas la ramener avec tes virées ciné/expo/restau, tes grandes voyages à l'autre bout du monde mais aussi et surtout avec tes soucis (mutation/pas mutation ? ; démission/pas démission ?; déménagement/pas déménagement ?). Cerise sur le gâteau, tu ne la ramènes surtout pas avec la pma. Car c'est dans la tête, hein. La palme revient au mari de GrandeAmie (il a toujours été un peu con) qui n'a cessé de répéter durant trois jours "Faites des gosses qu'ils disent", "Faut en profiter avant, parce qu'après c'est foutu", "Pourquoi en faire, la planète est déjà surpeuplée!". Sans jamais aborder frontalement le sujet. Car je sais qu'il sait. Jamais on nous a demandé comment nous allions, comment nous vivions ce problème. Alors, en boucle, je me suis chanté silencieusement le célèbre refrain de la Reine des N*eige "Connard, connard, connard". 

Je suis rentrée épuisée et contente de retrouver notre (petit) chez-nous sans trace de purée ou de bave sur le canapé. Ce fossé existe depuis l'arrivée des enfants de chacune de mes amies. Mais là, en vase clos, et en minorité, ce fut l'immersion de trop. L'impression qu'il est de plus en plus difficile de raccrocher les wagons, et surtout que ce rôle ne revient qu'à moi, uniquement à moi (minute Galiméro). Leurs enfants font partie intégrante de leurs vies, je le sais, mais il leur semble difficile de compartimenter, d'arriver à être autre chose que des parents. Puisque nous sommes les nullipares de service, ils devraient profiter de nous pour "s'évader". Mais non, inexorablement, ils nous attirent dans leur quotidien. Pas drôle, leur quotidien. Qui ne fait pas envie, leur quotidien.

Quelque part, ils sont presque à eux seuls une publicité pour tous les moyens de contraception (additionnés pour plus de sécurité).

8 mars 2014

De la magie des cycles

En direct du FDC, il faut que je vous parle de mes dpo. Enfin, si on peut appeler ça comme ça.

Car si mes cycles semblent avoir retrouvé la raison depuis quelque temps (de beaux 28 jours), en revanche, au DFC, il se passe des choses énervantes.

En gros, à 1 dpo (ou j15 si ovulation pas effective/pas bonne/pas... car n'oublions pas que mes ovaires sont opk), j'ai le droit à des spottings rosées qui ne laissent aucun doute quant à l'issue de ce cycle. Des spottings rosées, j'en ai toujours eu depuis que j'ai arrêté ma pilule. 2/3/4 jours avant des règles au début. Une semaine avant au bout d'un moment. 10 jours avant depuis quelque temps. Et là, c'est carrément à 1 dpo (ou j15, je me répète).

Finalement, c'est peut-être aussi bien comme ça. Les 15 jours à venir ne seront pas synonyme de psychotage à outrance. Et puis, je participe à l'économie nationale au rayon des protège-slips.

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